Le braille, un outil trop peu utilisé chez les malvoyants
Le braille, un outil trop peu utilisé chez les malvoyants
Article publié sur le site RCF Radio le 16 février 2023.
L’observation du monde qui nous entoure est primordiale, mais il ne faut pas oublier celles et ceux qui n’ont pas cette possibilité. Pour les personnes déficientes visuelles, observer le monde, c’est d’abord le lire et ça passe par l’apprentissage du braille. Pourtant, seulement 9% des non-voyants l’utilisent. Pourquoi et comment développer son usage ?
La plupart des non-voyants le deviennent à l’âge adulte ou lors du vieillissement. Mais d’autres cas sont possibles comme la malvoyance de naissance. Les enfants qui y sont confrontés ont évidemment un apprentissage différent de leurs camarades afin de s’adapter rapidement autant qu’un enfant sans handicap. “Les enfants doivent apprendre le braille” insiste Caroline Chabaud, fondatrice de la maison d’édition associative Mes Mains en Or. Elle explique l’importance de l’apprentissage du braille et lutte quotidiennement contre l’illettrisme des jeunes. L’association créée en 2010, œuvre à la création de livres tactiles et l’adaptation d’ouvrages connus pour les jeunes aveugles. Des collages, de la couture et des reliefs permettent à l’enfant de lire avec la pulpe du doigt, renforçant son imagination et son système cognitif. “Le braille a une fonction sociale” témoigne Joël Hardy, docteur en sciences de l’éducation. Il explique que c’est un outil d’intégration sociale dans une époque où la lecture et l’écriture sont déterminantes.
Les enfants qui sont aveugles de naissance ou depuis petits, connaissent souvent des problèmes de verbalisme car ils ne comprennent pas toujours le sens des mots. La lecture et l’écrit sont donc très importants et complémentaires. L’enfant ne lit peut-être pas le texte, mais le toucher va l’aider à développer son imaginaire. Des études ont prouvé que les enfants qui grandissent avec la lecture ont plus de facilité à entrer dans l’apprentissage dès la maternelle. L’importance de développer le braille, c’est avant tout pour l’autonomie des personnes en situation de handicap et limiter les facteurs de fractures sociales qui peuvent se présenter chez les non-voyants qui ne savent pas lire le braille.
Le braille, une méthode à rendre visible
Développer l’apprentissage du braille c’est développer ses sens. Les bénévoles de l’association Mes mains en or créent des livres tactiles qui aident à l’apprentissage, l’imagination et l’autonomie des enfants. Malheureusement, les coûts de production sont élevés. Par exemple, une série de 200 exemplaires coûte 20 000 euros à produire, alors que le développement de ces techniques est nécessaire pour aider les non-voyants. Samy, un auditeur de l’émission, est un ancien enseignant du braille pour les enfants et adolescents malvoyants. Selon lui, développer son usage est très compliqué car les malvoyants s’orientent vers des techniques d’écoute vocale pour plus de rapidité et de confort. “On joue sur la concurrence entre le son et la lecture, alors qu’ils devraient être complémentaires“ déplore Samy. La synthèse vocale est très performante pour un apprentissage rapide mais évite la création de liens sociaux entre les voyants et les personnes malvoyantes. Un autre facteur qui affaiblit le développement constant du braille est le manque d’éducateurs pour l’enseigner aux adultes. Les enfants non-voyants, eux, ont l’obligation d’apprendre à le lire et l’écrire et ont donc des enseignants spécialisés.
Le braille permet d’accéder aux loisirs mais aussi à l’information. L’écriture et la lecture grâce au braille ouvrent des portes éducatives facilitant l’apprentissage chez les enfants. Son développement est nécessaire pour donner à chacun des bases culturelles communes et intégrer davantage les non-voyants.
Le livre tactile a portée de main !
Le livre tactile a portée de main !
Article publié sur Lire à Limoges le 7 juillet 2022
Maison d’édition de livres jeunesse adaptés, Mes mains en or participait à l’édition 2022 de la manifestation Partir en Livre organisée par le Centre national du Livre, en partenariat avec les centres sociaux.
Créé par Caroline Chabaud, une maman qui a choisi de s’engager en faveur des enfants déficients visuel lorsque sa fille a perdu la vue, l’association adapte, façonne et crée des livres que l’on peut toucher et découvrir.
« Les livres sont tous faits à la main par les bénévoles de l’association avec deux graphistes, une cheffe d’atelier, une coordinatrice que nous avons recrutées, explique Caroline Chabaud, sans oublier les bénévoles et les jeunes en service civique. Chaque livre que nous produisons est édité à près de 200 exemplaires. Nous les diffusons auprès des bibliothèques, des structures médico-sociales et des particuliers ».
Aujourd’hui, l’association a développé ses activités et connait un succès grandissant dans le champ du handicap visuel et intellectuel avec des livres faciles à comprendre (FALC).
1134 livres ont été vendus en 2021, des expositions thématiques sont proposées et diffusées partout en France, des formations professionnelles en faveur de l’accueil du public en situation de handicap sont organisées, tout comme des animations.
« L’objectif est de donner des clés, poursuit Caroline Chabaud, pour les personnes qui accueillent des usagers en situation de handicap et pour les personnes elles-mêmes qui doivent avoir accès à la lecture. Nous avons par exemple organisé récemment une animation avec la création d’un herbier tactile. Nous avons proposé un atelier pour apprendre le braille, … »
Des livres pour l’apprentissage du braille, des outils de médiation pour animer des ateliers de sensibilisation à la déficience visuelle, La grande histoire du petit caillou, les aventures de Martin le lutin, de Pablo, des livres d’énigmes à résoudre, sur l’Égypte ancienne ou la galaxie, les collections s’agrandissent de jour en jour. L’association vient de fêter ses 12 ans d’existence et, toujours tournée vers l’avenir, continue ses actions pour rendre le livre et la culture accessible.
Trophées de l'édition 2021
Trophées de l’édition 2021
Un trophée pour Mes Mains en Or dans la catégorie “Engagement solidaire” !
Le 7 avril, Mes Mains en Or était au théâtre de l’Odéon pour les Trophées de l’Édition, un événement organisé par Livres Hebdo. La maison d’édition associative, nominée dans la catégorie « Engagement solidaire », a été récompensée pour son livre TX-21, les nouveaux héros !
Souvenez-vous, ce livre a été créé à la Bfm de Limoges centre-ville où se retrouvait, chaque semaine, un groupe de travail bien particulier : des adolescents et jeunes adultes porteurs de trisomie 21 et membres de l’association Trisomie 21 Haute-Vienne, l’illustratrice Claire Gaudriot, l’autrice Sandrine-Marie Simon et l’équipe de Mes Mains en Or. Ensemble, ils ont créé un livre en FALC (Facile à Lire et à Comprendre) qui répond à la fois aux besoins et aux envies de lecture de jeunes adultes déficients intellectuels.
« Ce trophée est une véritable reconnaissance pour le travail et l’investissement non seulement de nos participants mais aussi de notre équipe qui œuvre chaque jour pour rendre la lecture plus inclusive! C’est avant tout prendre en considération ces publics spécifiques comme de véritables lecteurs qui ont, certes, besoin de livres adaptés, mais qui sont également demandeurs de livres dans l’air du temps et pleinement inclusifs! »
Aveugles : des obstacles dans l'éducation à la sexualité ?
Aveugles : des obstacles dans l'éducation à la sexualité ?
Article publié sur handicap.fr
« Au collège et lycée, ce n'est pas l'aveugle que les mecs vont draguer .» « Moi, je ne savais pas comment me décrire, ce que je dégageais .» Ces propos ont été recueillis par la maison d'édition adaptée pour jeunes déficients visuels Mes mains en or, dans le cadre d'une enquête sur l'accompagnement à la vie affective et sexuelle reçu par ce public. 130 professionnels du secteur et 90 personnes mal ou non-voyantes ont témoigné. Plus de la moitié d'entre elles affirment aujourd'hui avoir rencontré des difficultés particulières en lien avec la sexualité et la vie affective du fait de... Accéder à la suite de l'article sur handicap.fr
Article du LUMEN Magazine - Entretien avec Laetitia Castillan
Quid de l’éducation à la sexualité pour les jeunes aveugles et malvoyants.
Retranscription de l’article paru dans le LUMEN magazine
Une éducation à la sexualité inégale, des contenus et des supports pédagogiques inexistants… Le constat est clair, il n’existe pas en France de ressources pour éduquer correctement les jeunes aveugles et malvoyants dans leur découverte de la sexualité. C’est ce qui ressort des résultats de la très longue enquête menée par Laetitia Castillan, chercheuse en psychologie et Caroline Chabaud-Morin, directrice de la maison d’édition Mes mains en Or.
Pour faire changer les choses, l’idée est donc, avant tout, de se saisir du sujet et de proposer des outils à visée pédagogique destinés aux jeunes et aux professionnels qui les accompagnent.
Pourquoi avoir décidé de traiter ce sujet si sensible ?
Lors d’une rencontre avec Caroline Chabaud-Morin, directrice de la maison d’édition spécialisée Mes mains en or, nous avons parlé de la sexualité des jeunes aveugles. Caroline a sa propre fille déficiente visuelle qui entre dans l’adolescence avec toutes les questions que cela implique. Et malgré une littérature aujourd’hui assez riche sur l’éducation à la sexualité, il n’y a rien d’adapté aux non-voyants. Autre constat, selon l’Article L312-16 du Code de l’Éducation : « une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d’au moins trois séances annuelles et par groupes d’âge homogènes ». Or en interrogeant les professionnels lors de notre enquête, il s’est avéré que nous en étions très loin.
Dans le cadre de votre enquête, vous avez interrogé des professionnels de la déficience visuelle exerçant au sein d’un Établissement et Services Médico-Sociaux (ESMS) ainsi que de jeunes adultes en situation de handicap visuel. Quels sont les premiers constats ?
Suite à notre rencontre avec les professionnels, nous avons mis en évidence, une prise en charge institutionnelle mal définie et hétérogène. Nous étions face à des personnes volontaires qui évoquent des besoins de formation et de matériels adaptés. Il a aussi été question du rôle des familles dans cet accompagnement. L’enquête à destination des adultes non et malvoyants a, quant à elle, mis en lumière des points concordants avec les réponses des professionnels. Notamment sur l’inégalité et une hétérogénéité dans les accompagnements à la vie sexuelle et affective. Nous avons constaté une réelle volonté d’inclusion de la part des jeunes, mais avec besoin d’accompagnement spécialisé et surtout de grandes difficultés voire une impossibilité à accéder à des contenus sur ce sujet. Enfin, nous avons clairement établi que les personnes aveugles et malvoyantes étaient beaucoup plus vulnérables vis-à-vis des violences sexuelles en raison de leur méconnaissance du sujet.
Au vu des résultats de cette enquête, quelles sont vos préconisations ?
En premier lieu, les institutions et les ESMS doivent impérativement se saisir de ces questions, la loi les y oblige. Il est donc fondamental d’établir un projet d’établissement clair et connu de tous précisant le cadre des interventions relatives à l’éducation à la sexualité et à la vie affective. Les personnes ressources devront être formées et disposer de moyens pédagogiques adaptés. En ce qui concerne les jeunes, il nous semble indispensable de réaliser des actions de sensibilisation sur la thématique de la sexualité. Outre l’aspect éducatif, ces sensibilisations pourraient permettre d’identifier de potentielles victimes de violences sexuelles. Il serait utile aussi de diffuser à l’ensemble des personnes accompagnées (tout âge confondu) une courte liste des associations ressources sur le territoire concerné (p. ex. planning familial). L’objectif, ici, est de permettre le recours à une personne hors de l’ESMS.
Et concrètement, qu’allez-vous proposer pour pallier ces manques ?
Nous souhaitons co-construire avec les différents protagonistes, des outils utiles et accessibles. Nous avons l’intention de proposer plusieurs kits, notamment sur les menstruations. Il s’agit d’un sujet très intime et qui a besoin d’être développé. Comment met-on une protection hygiénique ? Quelles solutions existe-t-il sur
le marché ? Nous avons également imaginé la mise à disposition de mallettes de découverte de l’anatomie, dans lesquels les appareils génitaux seraient en relief. Enfin, dans un deuxième temps, nous allons proposer des formations adaptées aux professionnels, qui s’appuieront sur des outils pratiques et concrets. Tout cela sera réalisé en collaboration avec Mes mains en Or. En effet, cette association œuvre depuis dix ans dans le champ de l’édition adaptée de livres et d’outils pour des jeunes déficients visuels. Elle coordonne et développe des projets de co-conception en lien avec la lecture, la culture, l’éducation et les jeunes en situation de déficience visuelle. C’est donc le partenaire idéal !
"Être malvoyant n'empêche pas la lecture", La Nouvelle République
Être malvoyant n’empêche pas la lecture
Publié le
Depuis sa création en 1986, la Maison de la Loire a pour vocation d’éduquer à l’environnement ainsi que d’informer, sensibiliser et faire découvrir le patrimoine naturel et culturel de la Loire. Mercredi 9 mars, Caroline Chabaud, représentante de l’édition Mes Mains en Or, et Cécile Coulon, de la Fondation Lucie Care, ont été accueillies dans les locaux de la Maison de la Loire pour présenter deux livres tactiles écrits en gros caractères et en braille avec des images en 3D.
« Le castor dans le bassin de la Loire et Les oiseaux ligériens sont deux ouvrages destinés aux mal et non voyants, sur des thématiques liées à la faune de Loire, accompagnés d’une lecture et d’une description audio. Ils sont associés à deux mallettes comprenant notamment des objets à toucher. Une initiative de partage et d’inclusion »
Alix Tery-Verbe, responsable du centre de ressources.
L’objectif est de permettre l’ouverture de la Maison de la Loire à un public plus large et de proposer une continuité pour les personnes en situation de handicap après l’aménagement d’un sentier de découverte aménagé par le Conservatoire des espaces naturels de la Région Centre-Val de Loire.
Quelle éducation à la sexualité pour les jeunes déficients visuels ?
Quelle éducation à la sexualité pour les jeunes déficients visuels ?
Retranscription de l’article paru sur Le Populaire du centre, le 13 février 2022.
C’est une enquête comme on n’en fait pas tous les jours. La maison d’édition limougeaude « Mes Mains en Or », dont les livres jeunesse sont adaptés aux déficients visuels ou intellectuels, s’est demandé, avec la chercheuse Laetitia Castillan, si l’accès à la sexualité était possible, facile ou évident lorsque l’on est aveugle ou malvoyant.
Et les réponses des 130 professionnels de la déficience visuelle, ainsi que des 90 adultes aveugles ou malvoyants sont claires : il existe bien « un défaut d’accompagnement sur les questions relatives à la sexualité et à la vie affective qui met en difficultés les jeunes [concernés] tant sur le plan social que personnel ». Difficultés d’accès aux contenus, besoins de formation, absence de cadre institutionnel, éducation à la sexualité principalement « descendante/magistrale », avec peu de temps alloué aux échanges et aux débats… Dans le domaine des violences sexuelles, c’est la vulnérabilité qui sort de l’ombre : « 31 % des adultes présentant une déficience visuelle répondent avoir subi des violences sexuelles. »
Lorsqu’ils ont été sensibilisés, les adultes déficients visuels ont reçu des informations portant principalement sur l’aspect biologique (39 %), la prévention des maladies sexuellement transmissibles (32 %) ou le consentement (11 %). Les thèmes qu’ils auraient aimé aborder à l’adolescence étaient la rencontre/séduction (39 %), le consentement (24 %) et les questions de genre (12 %). « Le manque de temps et de moyens alloués à l’éducation à la sexualité contraints souvent les intervenants à aborder les sujets jugés les plus sensibles », analyse l’association. En cherchant ailleurs, dans les ouvrages notamment, les informations dispensées par les institutions ou les familles pourraient être complétées. « De nombreux ouvrages d’éducation à la sexualité sont disponibles dans le commerce. Ces ouvrages constituent une ressource pour les jeunes voyants mais, actuellement, ils restent inaccessibles pour la majorité des jeunes présentant une déficience visuelle. Il apparaît nécessaire de rétablir l’équité en matière d’accès à ces contenus… » conclut l’association, qui a décidé de se mettre à l’ouvrage.
Pratique : L’étude est consultable dans son intégralité sur le site de Mes Mains en Or.
Article, France 3 Nouvelle-Aquitaine
Tactile, facile à comprendre : quand le livre jeunesse s’adapte à tous les enfants
Publié le Écrit par Isabelle Rio
Devant la pauvreté de l’offre de la littérature jeunesse pour les enfants déficients visuels ou présentant des retards d’apprentissages, une association et une maison d’édition s'unissent à Limoges pour éditer des livres adaptés. Présentation ce jeudi 3 février à la BFM.
En 2010, Caroline Chabaud, maman d’une enfant malvoyante, fonde l’association "Mes mains en or" pour éditer ...
Lire la suite sur le site de France 3 Nouvelle-Aquitaine !
Article dans Le Populaire du Centre
Article dans le magazine
“Le Populaire du Centre”
La BFM du centre-ville accueillera, ce jeudi 3 février, un colloque de l’association Mes Mains en Or sur les livres adaptés aux enfants déficients visuels, intellectuels ou encore atteints de troubles DYS. L’occasion d’installer une exposition pédagogique dans le bâtiment.
Le geste peut paraître anodin. Et pourtant. Ouvrir un livre de poche, s’imprégner de ses lettres, de ses mots et s’évader en s’imprégnant de son univers… n’a rien d’évident en cas de déficience visuelle, auditive, intellectuelle, ou de troubles DYS. La bonne nouvelle, c’est qu’une association locale appelée Mes Mains en Or imagine, édite et adapte, entre beaucoup de choses, des histoires pour ceux que l’on appelle « les empêchés » de lire.
Jeudi, ils animeront un colloque ouvert à tous sur les enjeux et les astuces qui permettent d’ouvrir la lecture plaisir à tous les enfants. Le rendez-vous, qui se tient à la BFM, sera enrichi d’une exposition.
Caroline Chabaud, vous avez fondé Mes mains en Or il y a onze ans, pour répondre aux besoins de votre fille, qui est aveugle. Depuis tout ce temps, est-il devenu facile de trouver un livre pour un enfant déficient ?
Non, ce n’est pas facile. La situation bouge, évolue, mais il manque beaucoup de choses. L’édition adaptée n’est pas suffisamment subventionnée par l’État, nous sommes en recherche constante de mécènes. Les dons et les subventions sont nos plus grandes ressources, notamment pour les enfants aveugles. C’est une petite population qui a des besoins très spécifiques en termes d’adaptation et de lecture. Financer l’édition qui leur est adaptée est très compliqué. Pourtant, sans argent, tout s’arrête. Et les enfants aveugles n’auront plus accès à la lecture.
Offre d'emploi
Offre d’emploi : Chargé(e) de production images et livres tactiles
CDD (28h) de 6 mois avec évolution possible en CDI
Vous aimez l’édition jeunesse ? Vous vous sentez concerné par l’inclusion des enfants en situation de handicap dans le milieu de la culture et vous souhaitez contribuer à la création d’albums adaptés pour eux ? Vous êtes créatif, manuel et avez l’esprit d’équipe ?
Mes Mains en Or est une maison d’édition associative qui créé, adapte et fabrique des albums tactiles, en braille et en gros caractères, pour les enfants déficients visuels. Nos livres sont fabriqués et assemblés de manière artisanale, dans notre atelier à Limoges, et sont l’œuvre d’une collaboration entre notre équipe de salariées et de bénévoles.
- Rejoignez une équipe dynamique pour aider à la réalisation des images tactiles, à la fabrication et à l’assemblage des albums tactiles.
- Vous serez un pilier de notre association qui fera notamment le lien entre le pôle création (les graphistes, salariées) et le pôle fabrication (les bénévoles).
- Vous aurez en charge la gestion de la fabrication des images tactiles et l’assemblage des livres, et vous encadrerez les bénévoles dans leur travail manuel.
Missions :
- Organiser et entretenir l’atelier.
- Suivi de la production.
- Accueillir les bénévoles et organiser le travail donné aux bénévoles.
- Assister la création d’images tactiles et la production de ces dernières.
- Co-animer des ateliers de sensibilisation avec des enfants.
Compétences requises :
- Créatif, manuel et minutieux.
- Esprit d’équipe, partage et dialogue.
- Dynamisme, réactivité, organisation et rigueur.
- Savoir mener plusieurs projets en même temps.
Pour postuler merci d’envoyer votre CV et lettre de motivation à : caroline@mesmainsenor.com
Poste à pourvoir au 21 mars 2022
Lieu de Travail : Limoges
Type de contrat : CDD – 6 mois
Durée hebdomadaire : 28h
Coefficient : 257